Nouveauté 2022 : Le Tenkara

J’ai décidé pour 2022 de lancer une nouvelle prestation venant tout droit d’Orient (après la pêche à la chinoise), et plus précisément du pays du soleil levant : Le Tenkara (tombée du ciel).

Cette technique de pêche à la mouche ancestrale du Japon, sans moulinet, avec un matériel très simple.

Pourquoi le Tenkara me direz vous ?

La première raison c’est pour proposer une nouveauté, faire évoluer mon offre en apportant des prestations qui ne sont pas courantes, un peu « hors norme » (au moins dans la région), et qui pourraient vous intéresser.

La deuxième, c’est que je suis passionné par la pêche à la mouche depuis mes débuts en 2000 et que j’explore donc tout ce que je peux faire en lien avec cette technique.

Ce qui me plait dans la pèche à la mouche, outre la technicité (bien que tout le monde peut apprendre cette technique en étant accompagné) , c’est le mode itinérant, et le fait que cela ne nécessite pas forcément beaucoup de matériel.

On peut partir à la pêche avec sa canne, son moulinet (garni de son backing, de la soie de son bas de ligne), une bobine de fil pour refaire sa pointe si besoin, et une boite de mouches.

En ajoutant une casquette et une paire de polarisante on est presque au top.

On ajoute encore une paire de bottes, ou des wadders, un gilet de pêche avec les poches pleines (coupe fils, graisse pour les mouches, papier absorbants, etc…) et on est complet.

En plus de l’apprentissage de la pêche à la mouche sèche (technique reine de la mouche à mes yeux), j’envisage de faire des stages de montage de mouches au printemps, avant que la saison ne démarre sérieusement.

Je dois encore bosser la technique de la nymphe pour proposer quelque chose, car je ne suis pas au top sur celle-ci.

Pour la noyée… c’est plus trop de mode alors je ne compte pas me lancer dedans.

Pour le carnassier à la mouche… Je n’ai pas les parcours avec une densité de brochets et de perches qui me permettent de développer cette technique pour en faire une prestation… (Peut-être un jour,  si je trouve un étang en Brenne, bien pourvu en carnassiers, assez dégagé, avec un propriétaire sympa… je lance un appel… :D)

Lors du 1er confinement Covid, j’ai découvert la pêche au coup à la chinoise.

Cette pêche au coup, bien que non itinérante, a eu le mérite de me faire découvrir un matériel étonnant.

Des cannes longues (5,40 mètres), assez légères, très souples, qui permettent de sortir de très jolis poissons en étant en prise directe avec eux. (Record avec une carpe de 4.5 kg pour l’instant).

Pas de moulinet, pas d’élastique, juste la canne et le fils… Sensations garanties.

La canne se cambre à la folie, le fil chante lors des rushs… sur des beaux poissons c’est du sport croyez moi.

Ce matériel peut en plus, assurer des prises très diverses, des petits poissons (gardons, rotengles) jusqu’au gros (tanches, brèmes, carpes), avec le même matériel (hors bas de ligne), un peu comme au feeder !

En regardant ce qui était fait ailleurs et que je ne connaissais pas encore, je tombe sur le Tenkara

  • Pêche à la mouche,
  • Prise directe avec le poisson (pas de moulinet, pas d’élastique),
  • Matériel minimaliste
  • Pêche itinérante
  • Techniques diverses (sèche, noyée, nymphe)

Tout pour me plaire ! ! !

Un peu de lectures et de vidéos pour approfondir le sujet, la commande d’un ensemble, et le montage de quelques mouches en attendant que le tout arrive.

Découverte du matériel à réception :

  • Une canne très légère (98 gr pour 3.60 mètres en 10 brins, action 7/3),
  • Une ligne de nylon tressée,
  • Un bas de ligne dégressif,
  • Une boite de mouches,
  • Un « range ligne »
  • Un pot de graisse pour les mouches et le bas de ligne.

On a dit matériel minimaliste ! (on part à la pêche avec moins de 300 gr de matos…)

Il n’en faut pas plus pour aiguiser mon envie d’aller au bord de l’eau.

Premier test de lancer, c’est comme à la mouche… très vite le premier poisson….

Première nouveauté, ramené un poisson sur une canne souple avec une ligne plus grande que la canne, sans moulinet….

C’est là que les lectures et les vidéos ont du bon ;p.

La canne est baptisée dès la première sortie (moins de deux heures) avec une dizaine de poissons en parcourant moins de 15 mètres dans l’eau (et j’en ai raté au moins autant), en sèche, mi-novembre avec une température d’eau d’environ 12°… étonnant non ?

Côté sensations, pas forcément très grosses mais les poissons pris font de 10 à 20 cm et j’ai choisi une canne assez forte pour me permettre de prendre les gros chevesnes alors c’est normal. (je n’aurai pas eu de meilleures sensations avec une canne mouche classique)

Mais une technique de pêche très sympa dès la première session… donc c’est plutôt de bons augures. J’imagine ce que ça peut donner en conditions optimale. (Ce n’est peut être pas pour rien que c’était la technique employée par les familles vivant dans les montagnes au Japon pour se nourrir et vendre les poissons aux villages).

Bien évidement, il reste encore à travailler les autres techniques possibles : noyée amont, noyée aval, nymphe, mais c’est très prometteur.

J’ai hâte de vous proposer cette technique dès la saison prochaine.

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