Votre Moniteur Guide de pêche

L'origine

Originaire des Deux-Sèvres, aux portes du marais poitevin, j’ai découvert la pêche avec l’un de mes grands frères. Il m’emmenait pêcher les mares et petits étangs des fermes à proximité immédiate de la maison familiale.
Adolescent, j’ai continué à pratiquer cette pêche, principalement des poissons blancs, carpes, carassin, au début avec de simples cannes de bambou, puis des cannes télescopiques de 3, 4, 5 mètres et de petits lancers.
Je ne pouvais pas aller bien loin, limité par mes moyens de transport.
Je me suis arrêté lors de mes études supérieures, mon temps libre étant dédié aux sports et aux copains.

Daniel Souchet moniteur guide de pêche
Perche

Le retour

Pour mon premier job, direction Châtellerault, dans le 86, et après un an, ayant arrêté le sport, et étant loin des copains, je reprends la pêche pour m’offrir un bol d’air le dimanche matin.
La ville est traversée par la Vienne, rivière très poissonneuse, et il ne faut pas aller bien loin pour trouver des endroits où prendre du poissons.
Je pêche à ce moment-là avec des lancers, assez légers, de 1.80 m et un plus costaud de 3.50 destiné à la recherche des carnassiers et de la carpe.
Mes principales victimes sont les perches, que je prends au ver. C’est aussi à ce moment-là que j’attrape mon record « tanche » avec une prise de 60 cm et mon premier silure (de 70 cm).

Le tournant

En 1999, toujours à Châtellerault, ma future femme, m’offre une canne à mouche. Une canne en prise au supermarché, sans moulinet, ni soie. Une CARBON FLY de chez TECHFISH (ne cherchez pas, je suis le seul à en avoir une.). Passé la surprise, je pars chez le détaillant de pêche et j’achète du backing, un moulinet mouche et sa seule soie.
Pendant quelques semaines, je me débats, avec mon collègue qui du coup s’est offert un ensemble Redington, a essayer de propulser ma mouche. C’est la galère totale.
Un dimanche matin, je pars sur les quais de la Vienne en me disant :
-« Il faut que ça fonctionne sinon j’abandonne…« 
Quelques heures plus tard, le constat est le même, ça part, mais pas à chaque fois, et pourquoi ?. Je commence à plier le matériel… Tant pis, j’ai essayé… Et là une voix …
– « Ah ! Ça fait plaisir de voir un moucheur« 
Derrière moi, un homme âgé en waders, gilet, chapeau, lunettes, et canne à mouche à la main.
– « Oui, pas pour longtemps, j’arrive à rien avec cette canne, j’aurai dû investir plus, car là … Ça ne fonctionne pas… » Telle fût ma réponse.
– « Je peux l’essayer ? » dit l’homme »
– « Aucun problème » lui ai-je répondu.
Quelques secondes plus tard, je vois ma soie se déployer dans le ciel.
Bref, ça ne vient pas du matos…
Le vieil homme me propose de me montrer le geste, quelques explications, quelques essais… C’était pas encore ça, mais c’est déjà un bon début…
Chevesne
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La suite

Départ pour le Berry en 2000, à Cluis. Je continue à pêcher à la mouche et découvre les rivières du bas Berry : la Bouzanne, la Creuse, le Gargilesse. Je monte mes artificielles. On déménage assez vite sur Châteauroux, car mon boulot me prend trop de temps. Cette montée à « la Capitale » me permet de découvrir la rivière Indre à Châteauroux, et aussi, par le caractère central de la ville, à découvrir les différentes rivières du département.
En 2004, déménagement sur Buzançais, où coule l’Indre, je continue à pêcher et à chercher de nouveaux coins.
2009 nouveau job, rencontre avec un collègue qui réalise un site internet pour un club de rugby… Une idée… Pourquoi ne pas créer un site internet sur la pêche à la mouche dans l’Indre.
Voilà comment est né : alamouche36.fr en 2010. Le site a de plus en plus de visiteurs et bientôt, je retrouve sur mes spots d’autres moucheurs du coin. Un petit groupe se forme et la décision est prise de créer un club mouche sur Buzançais pour monter des mouches d’octobre à mars.
Le club n’est pas très fréquenté, mais permet de rencontrer des personnes qui souhaitent apprendre à pêcher à la mouche, mais, comment enseigner ce que j’ai appris en galérant pendant 10 ans au bord de l’eau ?
Pour certains, ça se passe bien, pour d’autres, c’est compliqué, voir impossible, pourquoi ?

Devenir moniteur guide de pêche

Je recherche une formation d’initiateur mouche, afin de pouvoir enseigner le bon geste, mais cela semble très compliqué, pas de demande, pas de formation à dates fixes…

Dans mes recherches, je rentre en contact avec Yohann Esquis, coordinateur de la formation BPJEPS Pêche de loisirs du centre d’Ahun, qui me propose de passer les tests d’entrée à la formation de moniteur guide de pêche… et c’est parti, test d’entrée, demande d’absence à ma boite, dossier pour le Fongécif, et après deux refus, la réponse tombe : « Accepté ».

Me voilà en formation, avec des mecs super, et des intervenants de renoms, parmi lesquels : Gaël Even, Jean-Pierre Misseri, Jan Astier, Laurent Jauffret, Daniel Tabourit, Paul-Louis Lafont, Manu Bizel, Raphaël Joffrin, Jean-François Lecompte, …

Décembre 2017, je suis diplômé et officiellement Moniteur Guide de Pêche.

Janvier 2018, ma micro-entreprise est créée, et en février, je fais mon premier salon de la pêche à Châteauroux en tant qu’exposant.

Depuis cette date, je vous propose divers prestations pêche, que j’essaie de faire évoluer au fil du temps en apportant de nouvelles techniques, ou en faisant évoluer mon matériel et les moyens mis à votre disposition.

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